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Kréyol Factory - Artists explore Creole identities
Lyle Ashton Harris
En collaboration avec Renee Cox
Venus Hottentot 2000, 1994, Collection privée
© photo Lyle Ashton Harris

Kréyol Factory - Artists explore Creole identities

Exhibition: 7 Apr – 5 Jul 2009

Parc de la Villette

211 avenue Jean Jaurès
75019 Paris

+33(0)1-40037579


www.villette.com

Wed-Sun 14-19

Kréyol Factory - Artists explore Creole identities
Phyllis Galembo
Vodou, Visions and Voices, 1993/ 1997
Courtesy Steven Kasher Gallery, New York
© photo Phyllis Galembo

KRÉYOL FACTORY Artists explore Creole identities Lyle Ashton Harris, Jane Evelyn Atwood, Patrick Cariou, Renee Cox, David Damoison, Jean-Luc de Laguarigue, Polibio Diaz, Claudine Doury, Phyllis Galembo, Yo-Yo Gonthier, Leah Gordon, Daniel Goudrouffe, Stanley Greene, Alex Majoli, Susan Meiselas, Pierrot Men, Nicolas Nabajoth, Michel Vanden Eeckhoudt. Kréyol Factory, a contemporary art exhibition dedicated to the memory of Aimé Césaire situated in the «Grande Halle» (Great Hall) in a space built on 2,800 sq.m., draws together the works of 60 artists from the Caribbean and the Indo-Oceanic world, and some hailing from Africa and the United States, (85 works of visual artists and installations, 250 photographs and 9 documentary spaces). Its purpose is to challenge, from the point of view of the collective psyche and the identity issue, that which is common and specifi c to areas peopled by those forced into the slave trade, slavery, unfree labour and who have witnessed various colonization modes. Kréyol Factory does not set out to be geographically exclusive, but uses a themed approach, with Martinique, Guadeloupe, Guyana, the countries of the Atlantic (Jamaica, Puerto Rico, Haïti, Dominican Republic), and of the Indian Ocean (Reunion, Mauritius) being the priority areas of exploration. A seven stage itinerary The work of Stuart Hall, the Jamaican-born British sociologist responsible for «Cultural Studies», laid out the theoretical framework vital to this approach. The project explores notably from his analysis of the «three presences» (Africa, European, American), which make up the Afro-Caribbean identity, Stuart Hall being himself indebted to Aimé Césaire and Léopold Sédar Senghor for this metaphor. «Traversées» (Crossings), «Le trouble des genres» (Gender trouble), «L'Afrique - communauté imaginée» (Africa - The imagined community), «Noir comment?» (In what way, black?), «Des iles sous infl uences» (Islands under infl uence), «Les Nouveaux Mondes» (The New Worlds), «Chez soi - de loin» (At home - from afar) are the titles of the seven stages constituting the itinerary. They point to the purpose of Kréyol Factory; they allow us to see and feel the complexities of an identity issue linked to history, the processes of Creolisation and, more latterly, the effects of globalization. Artistic diversity, multiple identities The artists behind Kréyol Factory are all contemporary artists, some belonging to the young generation, whose work is directly linked to these issues. Their work, as Michel Foucault described it, relates «to the general plasticity of our times». Thus Kréyol Factory invites us to discover a plethora of installations; some the product of the accumulation, transformation and recomposition of objects or images responsible for turning their creators into genuine «archeologists/arkreyologists» of modern times. Other works, employing techniques as varied as oil on canvas, photography, videography, sculpture, proceed from another register, that is the purposeful misuse or reversal of images, codes, religious or advertising signs and therefore meanings, conducted in a spirit of humour, causticity, or even provocation. Photographic collections of a more documentary nature add the touch of realism required for an understanding of the itinerary. With Kréyol Factory, the Parc de la Villette was keen on emphasizing this artistic diversity, proof yet again that artists, wherever they hail from and wherever they are, have something to say about their worlds, that is, our worlds. Parc de la Villette 211 avenue Jean Jaurès, F-75019 Paris +33 (0)1 40037579 www.villette.com Kréyol Factory Des artistes interrogent les identités créoles Photographes de l'exposition : Lyle Ashton Harris, Jane Evelyn Atwood, Patrick Cariou, Renee Cox, David Damoison, Jean-Luc de Laguarigue, Polibio Diaz, Claudine Doury, Phyllis Galembo, Yo-Yo Gonthier, Leah Gordon, Daniel Goudrouffe, Stanley Greene, Alex Majoli, Susan Meiselas, Pierrot Men, Nicolas Nabajoth, Michel Vanden Eeckhoudt. Kréyol Factory, exposition d'art contemporain, dédiée à la mémoire d'Aimé Césaire et installée sur 2800 m2 dans la Grande Halle, rassemble les créations de 60 artistes originaires des Caraïbes et du monde indo-océanique mais aussi, pour certains, d'Afrique ou encore des États-Unis, (soit 85 oeuvres d'arts plastiques et installations, 250 photographies et 9 espaces documentaires). Son propos est de questionner du point de vue de l'imaginaire collectif et des identités, ce qui est commun et spécifique à des espaces qui ont été peuplés par la traite, l'esclavage, l'engagisme et qui ont connu diverses modalités de colonisation. Martinique, Guadeloupe, Guyane mais aussi Jamaïque, Porto Rico, Haïti, République Dominicaine - côté atlantique - La Réunion, Maurice - côté Océan Indien - ont été pris comme lieux d'exploration privilégiés, Kréyol Factory par son approche thématique, n'ambitionnant aucune exhaustivité géographique. Un parcours en 7 séquences La pensée de Stuart Hall, sociologue britannique d'origine jamaïcaine à l'origine des « cultural studies », a apporté les fondements théoriques nécessaires à cette approche. Il lui a été emprunté notamment ses analyses des « trois présences » - présence africaine, présence européenne, présence américaine - constitutives de l'identité afro-caribéenne, Stuart Hall étant lui-même redevable à Aimé Césaire et à Léopold Sédar Senghor de cette métaphore. « Traversées », « Le trouble des genres », « L'Afrique communauté imaginée », « N oir comment ? », « Des îles sous influences », « Les Nouveaux Mondes », « Chez soi - de loin », les intitulés des sept séquences constituant le parcours, témoignent des intentions de Kréyol Factory : donner à voir et à sentir les complexités d'un questionnement identitaire liées à l'histoire, à des processus de créolisations et aujourd'hui aux effets de la mondialisation. Une diversité artistique, des identités multiples Les artistes de Kréyol Factory sont tous des artistes contemporains, pour certains de la jeune génération, dont l'oeuvre est directement liée à ces préoccupations. Leur travail comme le définissait Michel Foucault, correspond « à la forme plastique générale de notre temps ». C'est ainsi que Kréyol Factory permet de découvrir de nombreuses installations ; certaines faites d'accumulation, de transformation et de recomposition d'objets ou d'images faisant de leurs créateurs de véritables « archéologues / arkréyologues » des temps modernes. D'autres oeuvres, empruntant à des techniques aussi variées que l'huile sur toile, la photographie, la vidéographie, la sculpture, procèdent d'un registre autre ; celui du détournement / retournement d'images, de codes, de signes religieux ou publicitaires et donc de sens, réalisé sur le mode de l'humour, de la causticité, ou encore de la provocation. Des ensembles photographiques, de caractère plus documentaire, viennent ajouter l'effet de réel nécessaire à la compréhension du parcours. Avec Kréyol Factory, le Parc de la Villette a voulu mettre l'accent sur cette diversité artistique qui témoigne une fois encore que les artistes, d'où qu'ils soient et où qu'ils se trouvent, ont des choses à dire sur leurs mondes qui sont aussi les nôtres.

Kréyol Factory - Artists explore Creole identities
Jane Evelyn Atwood
Haiti, 2005-2007
© photo Jane Evelyne Atwood
Kréyol Factory - Artists explore Creole identities
David Damoison
Serie « Parole » N°4, 2007
© David Damoison