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Immersion
James Casebere, 92nd Street, Rockaway, 2015
© James Casebere
Courtesy: the artist and Lisson Gallery, London, Milan and New York

James Casebere »

Immersion

Exhibition: 10 Sep – 2 Oct 2016

Sat 10 Sep 11:00

Espace Images

Place de la Gare 3
1800 Vevey

+41(0)21-922 48 54


www.images.ch/en/

Wed-Sun 14-18

Immersion
James Casebere, Sea of Ice, 2014
© James Casebere
Collection of Santiago Sepulveda and Gloria Cortina, Vail, CO
Courtesy: the artist and Sean Kelly, New York

Immersion
James Casebere, Caffey’s Inlet Lifesaving Station (Dare County, NC), 2014
© James Casebere
Courtesy: the artist and Galerie Daniel Templon, Paris and Brussels

James Casebere (Lansing, Michigan, 1953) est une figure majeure de la scène artistique américaine. Depuis le milieu des années 1970, ce pionnier de la photographie de « mise en scène » explore les frontières entre réel et illusion en créant des maquettes d’architecture. Son travail est déposé dans de prestigieuses institutions telles que le Whitney Museum of American Art, le Guggenheim Museum et le Metropolitan Museum of Art à New York. James Casebere a présidé le jury du Grand Prix Images Vevey 2015/2016.

A l’Espace Images, l’exposition Immersion présente une sélection de photographies issues de la récente rétrospective consacrée à James Casebere par la Haus der Kunst à Munich. Au travers d’une dizaine d’œuvres phare, la présentation offre un aperçu de la carrière de l’artiste. Ses images mettent en scène des institutions de pouvoir et de contrôle – prisons, collèges et hôpitaux psychiatriques – ou encore des bâtiments à l’architecture caractéristique comme des bains orientaux. Tirées en grand format, elles invitent le spectateur à pénétrer dans ces lieux théâtralisés par un savant jeu d’échelle et d’éclairage, tout en jetant un trouble quant à la réalité des espaces reproduits. Vidées de toute présence humaine, ces scènes sont souvent frappées d’inondation et évoquent alors l’impuissance de la civilisation face aux forces destructrices de la nature. En nous donnant à voir des institutions qui prennent littéralement l’eau, son travail nous renvoie à ce sentiment généralisé de malaise et de vide qui habite nos sociétés.