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Derrière les paupières closes
Magali Lambert, Tu es une Merveille – Collection française, 2015.
Tirage et jet d’encre sur papier baryté limité à 6 exemplaires, 40 x 50 cm.

Magali Lambert »

Derrière les paupières closes

Installation, Photographie

Exhibition: 13 May – 2 Jul 2016

Thu 12 May 18:00 - 21:00

Galerie Arielle d'Hauterives

Quai des Péniches 69/24E
1000 Brussels

+32-477700232


www.arielledhauterives.be/

by appointment

Derrière les paupières closes
Magali Lambert, Comme ils respirent – Collection d’histoires d’amour disparues, 2016.
Emulsion photographique noir et blanc, verre, métal, 16 x 20 x 15 cm (boite ouverte).

Magali LAMBERT - Derrière les paupières closes

Galerie Arielle d’Hauterives (BE)
until 2 July 2016

Finissage
Saturday 2 July 2016 4-9pm

Once our eyes are closed, we switch to the other side of wakefulness, we delve into the contents of a lifetime: a toy chest; a biology class cupboard; the windows of an antique shop, of a collector’s den, of a grandmother’s flat, full of knick-knacks, a souvenir shop; a storage container; a larder; a jewellery box; boxes piled up in an empty house… What we retrieve from our night museums is fragmented, merged and recomposed by our minds. These reconstructed treasures are the décor and the protagonists of our dreams and nightmares.

Magali Lambert may resemble us but she loots with her eyes open. She assembles our dreams in broad daylight. Exiled in consciousness, she weaves our fantasies. She sifts through the junk shops, the flea markets, the streets, the forgotten drawers, keeps what we have discarded, what life has left behind but time has preserved, what could have been disposed of for good but was saved from the landfill by its very insignificance. From these impoverished materials, both natural and man-made, from the obsolete, the baroque, the damaged, she extracts artefacts, eerily familiar machines that ignite our imagination and leave us feeling disconcerted, for we have encountered in real life what is only activated in dreams.
Thibault Marthouret

Derrière les paupières closes
Magali Lambert, Eres una Maravilla (Tu es une Merveille) – Collection espagnole, 2013.
Tirage et jet d’encre sur papier baryté limité à 8 exemplaires, 18 x 28 cm.

Magali LAMBERT - Derrière les paupières closes

Galerie Arielle d’Hauterives (BE)
Du 13 mai au 2 juillet

Finissage
Samedi 2 juillet 2016 de 16h à 21h

Biographie

Magali Lambert est une artiste française, née à Paris en 1982. Elle suit ses premiers cours de dessin et de peinture à 14 ans, à l’Académie Charpentier (Paris 1996-2000). Elle continue ses études artistiques à l’Atelier de Sèvres (2000-2001) puis à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris (2001-2006) dont elle sort diplômée en photographie et vidéo. Elle poursuit alors son cursus par des formations en retouche numérique, puis travaille pendant plusieurs années pour l'artiste Noëlle Hoeppe qui lui apprendra beaucoup. En 2012, elle est sélectionnée en tant qu’artiste membre à la Casa de Velasquez, Académie de France à Madrid. Aujourd'hui, elle expose régulièrement son travail en France, en Espagne et en Belgique.


Exposition

Une fois les paupières closes, nous basculons de l’autre côté de l’éveil, nous partons piocher dans les contenants de toute une vie : coffre à jouet, armoire de classe de biologie, vitrine d’antiquaire, de collectionneur, de grand-mère, magasin de bibelots, échoppe pour touristes, garde-meuble, garde-manger, boîte à bijoux, cartons entassés dans une maison vide… Ce que nous prélevons dans nos musées nocturnes, notre esprit le fragmente, le mélange, le recompose, et ces trouvailles reconstituées forment le décor et les protagonistes de nos rêves, de nos cauchemars.

Magali Lambert nous est semblable, à cette différence près qu’elle pille les yeux ouverts. C’est une ouvrière du songe qui opère au grand jour, une inventrice d’onirique exilée dans la conscience. Elle tamise les vide-greniers, les marchés, les rues, les tiroirs oubliés, garde ce que nous n’avons pas retenu, ce que la vie a délaissé mais que le temps a conservé, ce qui aurait pu être jeté pour de bon mais semble avoir été sauvé de la destruction par son insignifiance même. De ce matériau brut, de ces éléments pauvres, désuets, cassés ou rococos, naturels ou artificiels, elle tire des créations, des machines à mettre en marche l’imagination, à la familiarité troublante, presque dérangeante tant il est perturbant de retrouver dans la vraie vie ce qui ne s’actionne que dans le sommeil. (Thibault Marthouret)

Derrière les paupières closes
Magali Lambert, Worlds of Bones - Progressing on A Femur, 2015. Ossement, plastique, peinture blanche, vernis, plexiglas, 45 x 9 x 15 cm.